期刊全称 | Actualités thérapeutiques dans les lymphomes | 影响因子2023 | Pauline Brice,Catherine Thieblemont | 视频video | | 发行地址 | Le point sur les dernières avancées thérapeutiques des lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens.Focus sur les nouvelles molécules de chimiothérapie et nouvelles modalités de radiothérapie.Place de la | 图书封面 |  | 影响因子 | .Dans les années 1980, le traitement des lymphomes reposait sur la chimiothérapie de type CHOP pour les lymphomes non hodgkiniens (LNH) et de type MOPP pour les lymphomes de hodgkin (LH). La première ne permettait pas plus de 30 % de guérison pour les LNH et si la seconde thérapie s’accompagnait de 60 à 70 % de guérison pour les LH, elle entraînait des risques d’infertilité et de second cancer avec au premier plan le risque de leucémies aiguës myéloïdes..Les thérapeutiques ont considérablement évolué depuis cette époque. Dans les lymphomes non hodgkiniens, la distinction entre les lymphomes B et T pour les lymphomes agressifs, puis les différentes sous-entités de LNH B à petites cellules, ont fait émerger des traitements spécifiques incluant des anticorps utilisés seuls ou avec la chimiothérapie. Pour les lymphomes de hodgkin, les progrès proviennent surtout de l’utilisation de chimiothérapies moins toxiques sur le long terme (protocole ABVD) et d’une redéfinition des modalités de radiothérapie à la fois en termes de réduction de dose et des champs d’irradiation. À l’inverse, pour les rechutes, les traitements intensifs avec greffe de moelle osseuse ont toute leur place..Cet ouvrag | Pindex | Book 2013Latest edition |
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Front Matter |
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Traitement des lymphomes de Hodgkin localisés |
T. Gastinne |
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Abstract
Historiquement, la maladie de Hodgkin a été la première maladie maligne curable. Des guérisons ont été obtenues après radiothérapie dans des formes localisées, sous réserve de l’utilisation d’une dose curatrice d’au moins 35/40 Grays (Gy) à raison de 10 Gy par semaine, et surtout, par des irradiations étendues comprenant les territoires adjacents.
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Lymphome de Hodgkin : traitement de première ligne des stades avancés |
R. O. Casasnovas |
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Abstract
Le paysage de la prise en charge des lymphomes de Hodgkin (LH) avancés s’est sensiblement modifié durant les 10 dernières années. L’introduction de nouveaux schémas thérapeutiques plus intenses permet d’améliorer le contrôle de la maladie, mais la meilleure balance entre efficacité et toxicité des traitements reste à trouver. Par ailleurs, la récente introduction de l’imagerie fonctionnelle dont la sensibilité est meilleure que celle du scanner, a permis d’une part d’identifier plus fréquemment des patients ayant un stade avancé [1], et d’autre part de développer des stratégies thérapeutiques adaptées au risque d’échec du traitement évalué par la sensibilité précoce à la chimiothérapie.
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Traitement des patients réfractaires primaires ou en première rechute de lymphomes hodgkiniens |
P. Brice |
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Abstract
Nous parlerons essentiellement des rechutes de lymphomes hodgkiniens (LH) classiques qui représentent 95 % des cas, les formes nodulaires à prédominance lymphocytaire ou (LHNPL) seront traitées dans un paragraphe à part à la fin du chapitre.
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Autres traitements pour le lymphome hodgkinien (LH) après la première rechute |
P. Brice |
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Abstract
En oncologie médicale, plus les maladies rechutent plus les chances de guérison diminuent et c’est le cas pour le LH. Environ 50 % des patients en première rechute vont guérir de leur maladie, mais en deuxième rechute ce taux est très faible même si certains patients peuvent vivre longtemps avec leur maladie.
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Abstract
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Lymphome diffus à grandes cellules B |
C. Thieblemont,M. D. Venon,C. Benet,J. Brière,N. Mounier |
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Abstract
Les lymphomes diffus à grandes cellules B (LDGCB ou DLBCL) sont la forme la plus fréquente des lymphomes malins non hodgkiniens. Ils représentent environ un tiers de l’ensemble des lymphomes. Cette entité regroupe des formes agressives, caractérisées à la fois par une évolution spontanée rapide et sévère, et une possibilité de guérison après traitement. Ce sont des entités anatomopathologiques variées. Outre cette variété histologique, l’étude en biologie moléculaire des gènes exprimés dans les LDGCB a permis d’extraire et d’isoler des profils d’expression génique spécifiques à des sous-groupes de LDGCB. Les stratégies thérapeutiques développées jusqu’à présent sont conçues pour être applicables à une entité homogène, même si depuis peu émergent des essais thérapeutiques spécifiques testés en situation de rechute [1].
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Lymphomes folliculaires |
L.-M. Fornecker |
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Abstract
Le lymphome folliculaire représente la deuxième entité la plus fréquente parmi les lymphomes non hodgkiniens après les lymphomes B diffus à grandes cellules. L’âge médian au diagnostic est de 65 ans, avec une discrète prédominance féminine [1]. Considéré comme une forme indolente habituellement non curable, son évolution clinique est hétérogène et le plus souvent marquée par une succession de rechutes. La prise en charge des patients reflète cette hétérogénéité, allant de l’abstention thérapeutique à l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. l’arrivée des traitements ciblés avec les anticorps monoclonaux anti-CD20 à la fin des années 1990 a modifié les stratégies thérapeutiques au cours de la dernière décennie, avec un impact positif sur la survie sans progression (PFS) et la survie globale des patients [2].
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Lymphome à cellules du manteau |
S. Le Gouill,A. Moreau |
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Abstract
Le lymphome à cellules du manteau (LCM) est un lymphome malin non hodgkinien (LMNH) de phénotype B dérivant d’une cellule naïve pré-centre germinatif. La présence d’une translocation entre les chromosomes 11 et 14 (t(11;14)) est la caractéristique cytogénétique de cette hémopathie mais elle n’en est pas spécifique [1]. Progressivement individualisé des autres LMNH dans les années 1990, le LCM correspond à une entité particulière au plan cytologique, phénotypique et génétique, dont les caractéristiques sont précisées dans la dernière version de la classification de l’OMS. La prise en charge thérapeutique de cette hémopathie maligne, considérée comme agressive, a progressivement évolué ces dernières années pour se distinguer des autres LMNH, d’oú l’importance de poser le bon diagnostic. Ces évolutions nosologiques puis thérapeutiques sont allées de pair avec une progression des connaissances touchant l’ontogenèse, l’oncogenèse et toute la biologie de ce lymphome. Malgré de grands progrès, le LCM demeure une pathologie considérée comme incurable, des progrès thérapeutiques sont donc encore nécessaires.
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Lymphomes de la zone marginale |
C. Thieblemont,F. Davi,J. Brière |
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Abstract
Les lymphomes dérivant de la zone marginale (LZM) regroupent au moins trois entités se distinguant par le site anatomique où siège la prolifération tumorale: les lymphomes extraganglionnaires développés à partir du tissu lymphoïde associé aux muqueuses (MALT), les lymphomes spléniques et les lymphomes ganglionnaires. Les LZM représentent environ 10 % de l’ensemble des lymphomes malins, et sont décrits comme pouvant être associés à une stimulation antigénique chronique représentée par des pathogènes microbiens ou par des autoantigènes. Leur présentation est hétérogène car elle dépend du site d’envahissement, mais elle a en commun l’absence de facteur de mauvais pronostic au diagnostic, l’absence de symptômes B, et une évolution clinique indolente. Le diagnostic différentiel est représenté par le lymphome lymphoplasmocytaire ou maladie de Waldenström, décrit comme dérivant aussi d’une cellule de la zone marginale. En raison de la faible incidence des LZM et de leur reconnaissance histologique parfois difficile, on ne dispose pas de conduite thérapeutique standardisée.
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Traitements des lymphomes T périphériques |
G. Damaj |
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Abstract
Le lymphome T périphérique (LTP) est une pathologie hétérogène avec des caractéristiques cliniques, histologiques, biologiques et pronostiques variables. La classification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a divisé cette pathologie en plusieurs sous-catégories telles les formes leucémiques, nodales et extranodales dont l’atteinte cutanée est la plus fréquente. Parmi les histologies les plus fréquentes, nous distinguons les LTP non spécifiés (LTP-nos), les lymphomes T de type lymphadénopathies angio-immunoblastiques (LAI) et les lymphomes anaplasiques (.: ALCL) ALK-positifs ou ALK-négatifs. Les autres sous-types de LTP sont plus rares, tels les lymphomes NK-T nasaux et extranasaux, les lymphomes T associés à l’entéropathie (EATL), les lymphomes T hépatospléniques, les lymphomes T cutanés et les panniculites [1, 2].
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